Reims prépare la médiathèque du futur

A Reims, la bibliothèque municipale vient de se lancer dans un vaste programme de radio-identification de l’ensemble de ses documents.

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© Jacques Driol

En tout, quelques 400 000 documents, livres, CDs, DVDs seront « pucés » dans les prochains mois, permettant de simplifier au maximum le prêt et le retour des documents, de donner plus d’autonomie à l’usager et, pour le personnel, de se concentrer sur des missions d’accompagnement et de conseils aux lecteurs.

 La « RFId », raccourci de « radio-identification » des documents, est une méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des « radio-étiquettes » : des puces électroniques collées ou incorporées dans des objets leur permettent de recevoir et de répondre à des requêtes radio-émises. Conséquence ? Finies les opérations mécaniques de scan des codes-barres lors de l’emprunt et du retour des documents dans les 7 établissements du réseau.

Déjà utilisée à Brest, Rennes, Strasbourg, Marseille ou Paris, la RFId est l’avenir de la bibliothèque. De ce lieu d’emprunt de documents, livres ou DVDs, qu’elle était hier, la bibliothèque est devenue un véritable espace de culture, de conseil et d’échange, où se plonger dans une exposition, où partager des choix de lectures, où demander des conseils, où assister à un concert. Autant de missions déjà remplies par les 110 agents du réseau de la bibliothèque municipale de Reims, mais qui seront demain plus encore au cœur de leurs métiers.

Les évolutions se feront cependant de manière différenciée selon les lieux. Dans les établissements les plus fréquentés (les médiathèques Croix-Rouge, Laon-Zola et Jean Falala), le choix a été fait d’automatiser l’ensemble des opérations de prêt : les usagers pourront enregistrer en toute autonomie l’ensemble de leurs emprunts. Dans les bibliothèques de quartier (Saint-Remi, Holden et Chemin-Vert) ainsi qu’à Carnegie (bibliothèque à vocation patrimoniale), les prêts continueront d’être enregistrés par des bibliothécaires. Enfin, outre l’emprunt des documents, leur retour sera aussi automatisé à la médiathèque Jean Falala : les usagers auront à leur disposition trois trappes automatiques dont une accessible depuis l’extérieur, ce qui signifie un retour de document possible 24 heures/24 et 7 jours/7.

La mise en place de ce nouveau système d’identification des livres, CDs et documents en tous genres prendra cependant du temps. Pour y parvenir, il est nécessaire de « pucer » l’ensemble des ouvrages : un véritable travail de « fourmi », qui demande la fermeture successive de chaque établissement. Si les temps de fermeture ont été planifiés de manière à être les plus courts possible (entre 5 à 10 jours selon l’importance des collections conservées sur place), la médiathèque Jean Falala n’échappera pas cependant à une longue fermeture estivale : tout le hall y sera réorganisé pour mettre l’usager au cœur des lieux et lui proposer de nouveaux services. Rendez-vous sur bm-reims.fr pour accéder au calendrier exact et tout savoir sur la « RFId » et les évolutions à venir dans votre médiathèque ou votre bibliothèque.

 

Source: Ville de Reims

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