Reims, nouvelle capitale du rock ?

The Shoes et The Bewitched Hands sont les nouvelles pépites de la scène rémoise.

refletsactuels.fr/wp-content/uploads/2011/05/TheShoes_byGavinWatson_cr-5101-373x146.jpg 373w" sizes="(max-width: 510px) 100vw, 510px" />Lundi 28 mars, 7h24, France Inter. Comme chaque matin, le journaliste Didier Varrod lance sa chronique musicale. Il est cette fois question du groupe The Shoes et de Reims devenue en quelques mois la capitale française du rock. C’est un fait : tous les journalistes spécialisés ont les yeux et les oreilles rivés vers cette ville, la «scène rémoise» cartonne.

Les DJ Yuksek et Brodinski ont initié la tendance, c’est au tour de The Shoes de faire parler de lui. Et pas de n’importe quelle manière : tout le petit monde du rock est fan du travail des rémois Guillaume Brière et Benjamin Lebeau. Ces deux là se connaissent depuis le collège. Après des aventures musicales diverses du côté de Bordeaux, ils reviennent vivre à Reims au bon moment : La Cartonnerie vient de naître et une vraie dynamique se crée entre les musiciens du coin. Les salles de répétitions ne désemplissent pas et les projets foisonnent. C’est là que le scénario s’emballe : un titre posté sur le net, un producteur anglais à l’oreille attentive, un label, et l’histoire se lance… Tout va alors très vite pour le duo dont la patte ne laisse pas insensible l’industrie du disque. Ils sont sollicités par des grands noms pour travailler à la production de certains titres : Gaëtan Roussel (meilleur album rock aux Victoires de la Musique), Shakira, Julien Doré et d’autres. L’album «Crack my Bones» sorti dans la foulée est salué par la presse dont notamment les Inrocks – la référence en la matière – qui voit dans ce disque «l’une des joies de ce début 2011». Si leur musique enthousiasme tant, c’est peut-être parce qu’elle est totalement décomplexée, entre rock et électro.

Les Bewitched Hands enchaînent les festivals

Trajectoire presque identique pour The Bewitched Hands. Les membres du groupe se connaissent depuis très longtemps et un jour, presque par hasard, se retrouvent tous ensemble sur scène. De cette soirée née l’idée et l’envie de créer un groupe. Premières répétitions, construction du répertoire. Les choses vont aussi très vite : ils participent à l’enregistrement d’un titre de Yuksek, ils sont repérés, un producteur adore leur musique, les dates de concerts se multiplient et ils enchaînent les gros festivals comme le Printemps de Bourges, les Eurockéennes, les Transmusicales. L’album «Birds and Drums» paru fin 2010 continue de construire une réputation qui a bien entendu maintenant dépassée les frontières rémoises. Beaucoup sur la route depuis, ils enchaînent les dates de tournées dont La Cigale. Leur musique affiche clairement des influences 70’s aux harmonies vocales très présentes et dans laquelle un second degré s’amuse à jouer des codes de la musique.

La Cartonnerie, salle de concert rémoise, n’est évidemment pas étrangère l’émergence de ces deux groupes, son rôle est même central. Et vu l’effervescence musicale qui y règne, les bonnes surprises ne sont pas terminées…

theshoes.fr

myspace.com/handsbewitched

Crédit Photo: The Shoes by GavinWatson

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