Rétro 2011 – Le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne fête ses 70 ans

Rétrospective 2011. Publié le 4 mai 2011.
« Ni libéralisme, ni dirigisme » par Gérard Delenclos.

 

refletsactuels.fr/wp-content/uploads/2011/05/Ghislain-de-Montgolfier-et-Pascal-Férat-510_cr-373x146.jpg 373w" sizes="(max-width: 510px) 100vw, 510px" />Créé le 12 Avril 1941, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) fête ses 70 ans. Cette structure est unique en France. Réunissant les vignerons (Syndicat Général des Vignerons) et les maisons de négoce (Union des Maisons de Champagne), elle est la première interprofession créée par voie législative et la seule, aujourd’hui encore, à bénéficier exclusivement d’un statut législatif particulier.

Le CIVC est né d’un contexte particulier : des récoltes variables d’une année à l’autre, des prix du raisin fluctuant, la nécessité de réguler le marché du raisin et de fixer des rendements apportant une certaine stabilité de l’offre et de la demande, le besoin pour ce faire d’introduire des blocages d’une partie des récoltes.

La création du CIVC s’appuie sur des relations déjà existantes : le Comité de propagande et de défense des vins de Champagne (1922) et la Commission Spéciale de la Champagne Délimitée (1935). Né de la volonté de codifier les relations interprofessionnelles, le CIVC dispose de missions plus larges.

Rôle et  missions du CIVC

En premier lieu, l’interprofession entend défendre et promouvoir l’appellation Champagne dans le Monde. Il s’articule autour de trois rôles principaux. Trouver le meilleur équilibre entre Vignoble et négoce et établir des statistiques et des études de marchés en France et à l’exportation, c’est son rôle économique.

La meilleure vigne et le meilleur vin, au travers de ses laboratoires et de deux vignobles expérimentaux (16 hectares entre Plumecoq et Essoyes) et promotion de la viticulture raisonnée, c’est son rôle technique. Régir les droits de plantation, gérer les marques, enregistrer les transactions entre le négoce et le vignoble, c’est son rôle prospectif. La défense de l’appellation étant dans son budget le poste le plus important.

Le CIVC est présent sur ses principaux marchés à l’exportation au travers de 13 bureaux à l’étranger (contrôle des abus de l’utilisation de l’appellation Champagne). Il dispose d’un budget d’environ 20 millions d’euros, essentiellement alimenté par les redevances sur les ventes de bouteilles et de raisins et des recettes diverses comme des prestations techniques et des conseils.

Le CIVC est co-présidé par le Vignoble et le Négoce, soit aujourd’hui : Pascal Férat pour le SGV et Ghislain de Montgolfier pour l’UMC. Toutes les décisions émanent donc d’une organisation interprofessionnelle. Depuis sa création, le CIVC a connu huit présidents du Vignoble et sept présidents des maisons de Champagne.

Le chemin du plus prestigieux vin au Monde

Avant la création du CIVC, les expéditions de Champagne atteignait les 40 millions de bouteilles. Un score qui ne sera dépassé que six ans après la deuxième guerre mondiale. Puis les ventes, tous marchés confondus, dépassent les 100 millions en 1970 et les 200 millions de bouteilles à la fin des années 80. L’année 1999 bénéficie de l’effet changement de millénaire avec 319,5 millions de bouteilles. Le record absolu appartient à l’année 2007, avec près de 339 millions de bouteilles.

En 2010, le Champagne a commercialisé 319,5 millions de bouteilles (134 millions à l’exportation, dont le quart sur le marché du Royaume-Uni) sur ses 33 000 hectares en production, huit fois plus en 70 ans. Il réalise un chiffre d’affaires de 4,1 milliard d’euros (4,4 milliards pour l’année record 2007).

 

 

 

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