Pas un député socialiste à l’horizon marnais à l’issue du second tour des Législatives. Tous les députés sortants retrouvent leurs sièges.
refletsactuels.fr/wp-content/uploads/2012/06/LEGISLATIVES-2012-510-200-373x146.jpg 373w" sizes="(max-width: 510px) 100vw, 510px" />Catherine Vautrin gagne le duel qui l’opposait au premier adjoint d’Adeline Hazan, la Maire de Reims, Eric Quenard. L’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale est réélue avec un score confortable de 53.04%.
Arnaud Robinet, le député sortant UMP conserve son siège avec 52.77% des voix face à la jeune candidate du P.S Sabrina Ghallal.
Philippe Martin, le député sortant UMP restera, lui aussi à l’assemblée. Il obtient 55.78% des voix face à Eric Loiselet qui se présentait avec l’étiquette EELV-PS. L’homme fort du vignoble, après avoir distancé le Maire d’Epernay dès le premier tour, n’a laissé aucune chance à son concurrent de gauche et retrouvera donc le Palais-Bourbon où il siège depuis 1993.
Benoist Apparu, l’ancien ministre du logement dans le gouvernement Fillon, s’impose face à Rudy Namur avec 52,49 des voix. Toutefois, son adversaire arrive en tête dans la ville de Châlons-en-Champagne, où Benoist Apparu est le premier adjoint de Bruno Bourg-Broc.
Enfin, mais le résultat était quasiment acquis au soir du premier tour, Charles-Amédée de Courson conserve son mandat dans le sud marnais Il s’impose avec 65,79% des voix, Même à Vitry-le-François, très ancrée à gauche, Il s’offre le luxe de battre son adversaire, Marianne Dorémus, première adjointe de la ville.
La Marne avait, après le redécoupage des circonscriptions de 2010, perdu un député. Les circonscriptions avaient, aussi, étaient profondément modifiées. C’est précisément ce que conteste, à l’issue de ces résultats, les ténors locaux du Parti Socialiste. Adeline Hazan, sur France 3, remet en « cause avec vigueur le découpage électoral » qu’elle qualifie de « tripatouillage électoral ».
Enfin, si le département conserve ses cinq députés de l’ancienne majorité, il faut aussi remarquer que la gauche, elle, peut se réjouir de ses scores dans les centres urbains du département, Reims, Châlons et Epernay, où elle devance à chaque fois le candidat vainqueur.
“Enfin, si le département conserve ses cinq députés de l’ancienne majorité, il faut aussi remarquer que la gauche, elle, peut se réjouir de ses scores dans les centres urbains du département, Reims, Châlons et Epernay, où elle devance à chaque fois le candidat vainqueur.”
FAUX: M. Robinet est arrivé premier à Reims…