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Le Syndicat Général des Vignerons a profité du Viti-Vini 2012 pour faire un point d’actualité sur l’économie du vignoble Champenois.

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François Pierson-Vice-Pdt du SGV-crédit refletsactuels.fr

François Pierson, Vice-Président du Syndicat, en charge du Pôle Communication, a annoncé des chiffres 2012 à fin août satisfaisants : 316 100 000 bouteilles expédiées sur 12 mois.  «On peut finir l’année à 317, et si on est optimiste à 320 millions ! ».

L’économie du Champagne est dans «une bulle à part».  Le succès du Viti-Vini montre une dynamique. « Il y a du contact et il ne faut pas se laisser enfermer dans la sinistrose ». L’année 2012 est qualifiée d’atypique par le dirigeant syndicaliste, qui est aussi, tient-il à rappeler, vigneron à Louvois. Les éléments climatiques ont été très particuliers (gel en hiver, gel au printemps, filage, grêle, maladies dues au stress de la vigne …). Mais on devrait arriver à une récolte moyenne de 8 à 8 500 kg/ha. « On jouera sur la réserve individuelle », dispositif qui, en Champagne, permet d’absorber les différences entre années de récolte.

Sujet de satisfaction, aussi, pour le communicant des vignerons, la remontée en gamme. « Le marché cherche la qualité et ceux qui vendent des bouteilles vendent des produits de qualité ». Les prix pratiqués sur des opérations spéciales par la grande distribution (5.45 € la bouteille chez Leclerc en Septembre) ne sont pas « judicieux » et François Pierson se demande si, au final, ces bouteilles low-cost ne sont pas considérées par le consommateur comme de mauvaise qualité.

Reste que si le Champagne est dans une bulle, celle-ci évolue dans un univers administratif jugé trop lourd. Deux  sujets sont particulièrement surveillés par les juristes du syndicat : les charges sociales des travailleurs saisonniers et les droits de succession. Les réformes envisagées sont, pour l’instant, appréciés avec beaucoup de modération du côté d’Epernay.