Reims: les centre-villes ne sont pas morts

Reims accueille jusqu’à jeudi soir les 8ème Assises Nationales du Centre-Ville et le 1er Salon du Centre-Ville.

reims2-510_crrefletsactuels.fr/wp-content/uploads/2012/07/reims2-510_cr-373x146.jpg 373w" sizes="(max-width: 510px) 100vw, 510px" />Plus de 1000 élus, parlementaires, managers et directeurs de service vont participer aux différents ateliers. Sylvia PINEL, Ministre de l’Artisanat et du Commerce et de Monsieur François LAMY, Ministre délégué à la Ville, feront le déplacement pour tenter de répondre à cette question: “Quels sont les leviers politiques des élus pour dynamiser les centres-villes ? ” en abordant emploi, impact du mauvais temps sur la consommation, les centres-villes de demain et les grandes tendances en matière de transport, de commerce, d’environnement et d’urbanisme….Ces deux jours sont une occasion de faire le point dans un climat économique, pour le moins, morose.

QUE CONSTATE-T-ON ?

Un contexte et des habitudes de consommation qui évoluent: Les nouvelles technologies modifient les modes de consommation et font évoluer le commerce et l’artisanat. Le paysage de la distribution connaît depuis plusieurs années de profondes mutations. L’arrivée d’Internet dans les foyers a bouleversé les codes traditionnels du secteur. En effet, les nouvelles technologies ont été adoptées très rapidement par les consommateurs, obligeant les entreprises à remettre en question leurs approches classiques. En 2012, les marques ont dû revoir leur stratégie marketing. Face au besoin de synergies entre leurs magasins physiques et leur site Internet, elles ont massivement adopté des stratégies cross-canal. Selon le FEVAD, les ventes sur internet sont en hausse de 14% au 1er trimestre 2013. ce qui tend à démontrer que la crise n’affecte pas tous les vecteurs de commerce. Le montant global des ventes sur internet atteindrait 12,1 milliards d’euros soit 8% du commerce de détail en France.

Proximité et attachement des français au centre-ville: A l’heure où les modes de consommation évoluent, la relation qui unit les français à leur centre-ville se transforme. Ils souhaitent plus de proximité et confirment ainsi leur attachement profond à leur centre-ville. En effet, le supermarché de proximité séduit les consommateurs, à plus de 61%. En même temps, le manque de législation a fait doubler les « drives » en un an. On est passé de 700 à 1500 fin 2012. L’Internet a changé les habitudes.

La bataille de l’emploi : les filières recrutent. La France compte plus de 308 000 entreprises dans les métiers de bouche, du commerce artisanal, et de l’alimentation de proximité et malgré des opportunités d’emplois, certaines filières ont des difficultés à recruter. Les jeunes ont une image erronée de certaines professions qui peinent à recruter alors que les citoyens désirent plus de transparence, de proximité et reconnaissent retourner plus souvent chez leurs commerçants situés en centres-villes. 70% des français se rendent au moins une fois par semaine chez un détaillant (boulanger, boucher, fromager…) selon une enquête de l’’Express fin 2012.

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