400 000 € pour la bioéconomie

Dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, l’Etat, en lien avec la Caisse des Dépôts, a lancé un appel à manifestation d’intérêt national afin d’identifier et de sélectionner des projets originaux associant un haut niveau d’innovation et un écosystème territorial. Suite à une première sélection parmi les 117 projets déposés, vingt-quatre bénéficieront dès 2018 d’un accompagnement de six à douze mois et de subventions d’ingénierie. Le Premier Ministre vient de décider l’attribution de 400.000 euros au consortium “InnoBioECO2”.

Le projet «InnoBioECO2» rassemble, au sein d’un consortium, les territoires de Reims, Châlons et Epernay, ainsi que de nombreux acteurs publics et privés champenois liés au secteur de l’agriculture. Ce projet vient d’être retenu par le Gouvernement pour la dernière phase de sélection des « Territoires d’Innovation à Grande Ambition ». Une enveloppe de 400 000 euros est ainsi attribuée par l’Etat pour approfondir les études sur ce projet. L’expertise du triangle marnais en matière de bioéconomie bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle reconnaissance nationale. L’objectif de cette candidature collective est de devenir le territoire européen de référence pour la bioéconomie et l’agriculture du futur.
Avec 10 milliards d’habitants à nourrir en 2050 et des ressources naturelles à préserver, l’agriculture est au cœur des enjeux sociétaux. Le triangle marnais est, dans son ADN, légitime à porter cette 3e révolution agricole. La Champagne figure en effet parmi les premières régions céréalières en surfaces cultivées (l’agriculture occupe 68 % de l’espace marnais). Elle dispose aussi de ressources viticoles importantes et d’une profession historiquement entreprenante. Le pôle IAR (industrie et agro-ressources) du site Pomacle-Bazancourt, le site Terralab à Bétheny ayant vocation à devenir le plus grand démonstrateur d’Europe en open innovation, le projet Planet A à Chalons future plateforme d’échange et de visibilité internationale, et enfin la « Microville 112 » à Courcy et son ouverture collaborative à l’innovation citoyenne : ces projets renforcent l’expertise territoriale.

La bioéconomie, mode d’emploi
La transformation de la biomasse ou la valorisation non alimentaire du végétal offrent de nouvelles perspectives, à travers des molécules à forte valeur ajoutée destinées à l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou encore à l’agroalimentaire, par exemple. La proximité du monde de la recherche et de l’entreprise multiplie les leviers d’innovation. Et les champs concernés sont nombreux, du calcul haute performance au service des biotechnologies au Big data agricole !

 

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