Zones à faibles émissions, cadastre solaire: la “semaine verte” de Reims et de sa métropole

La Présidente du Grand Reims Catherine Vautrin a signé ce lundi son engagement pour le déploiement de Zones à Faibles Emissions et lancera à l’occasion du Salon de l’habitat demain le “cadastre solaire”.

Dans le document signé en présence de François de RUGY, Ministre de la transition écologique et solidaire et Elisabeth BORNE, Ministre des transports, Reims et le Grand Reims formalisent leurs engagements en matière de préservation de la qualité de l’air et la mise en place d’une politique globale “de mobilité durable permettant une pluralité de modes de déplacements plus accessibles, plus fluides, plus soutenable et plus propres

Concrètement, cette politique se traduira par  la modernisation des transports publics avec des voies prioritaires pour les bus, par la préparation d’une mutation de la flotte des transports collectifs articulant la diversité des énergies moins émissives (Tramway et bus électriques, gaz) et autres technologies d’avenir, par la création d’un pôle d’échanges multimodal faisant du secteur du Tri postal le point de convergence du réseau de bus avec tous les autres modes de transports, par le développement de bornes électriques à l’échelle de l’agglomération rémoise et par l’aménagement de voies douces en faveur des cyclistes et des parcs sécurisés 2 roues.  L’ aménagement urbain est aussi fortement concerné par ces engagements afin d’apaiser le centre-ville de Reims au bénéfice des modes actifs avec l’instauration de zones 30, le réaménagement de voies et la reconquête d’espaces publics en faveur des piétons par la création de parcours de places en places (Cathédrale, hôtel de ville, Saint-Rémi etc…)

Autre initiative de cette semaine décidément “verte”, le lancement, ce samedi, d’un un nouvel outil numérique “le cadastre solaire” pour aider les habitants à voir plus clair avant de s’engager dans un projet photovoltaïque. Ce service en ligne accessible via grandreims.fr offre des données fiables et n’engage à aucun achat. Il suffit d’indiquer son adresse postale afin de localiser la toiture de sa maison sur la vue aérienne proposée par l’interface web. Le logiciel calculera ensuite la répartition du potentiel solaire sur le toit et la superficie sur laquelle pourrait s’étendre les panneaux photovoltaïques. Le cadastre solaire calcule également l’économie réalisée si le ménage choisit de consommer cette énergie renouvelable ou l’estimation du temps de retour sur investissement en cas de revente à EDF. Le Grand Reims fait partie des premières collectivités au niveau national à se doter d’un tel outil. Une centaine de communes parmi les 143 que compte la communauté urbaine sont accessibles, les autres seront référencées au fur et à mesure qu’elles disposeront d’un cadastre numérique.

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