Reims: opposition sur la sécurité

Eric Quenard, la tête de liste de “Faisons respirer Reims !” fait, lui aussi, de la sécurité, un enjeu majeur de sa campagne. Il a expliqué ses propositions lors d’un point presse.

Il souhaite apporter à ces sujets une réponse multiple en trois axes: prévention, répression et solidarité avec les victimes. “l’enjeu, c’est la question humaine dans ces trois domaines“. Le chef de l’actuelle opposition municipale veut apporter des solutions “dans l’hyper proximité. On travaille à l’échelle du quartier“.

En matière de prévention, Eric Quenard considère que ” tout le monde se renvoie la patate chaude et qu’une réponse collective est impérative“. Il propose notamment donc de responsabiliser les acteurs du quartier, de redéfinir les objectifs du GIE Tranquillité (le groupement réunissant les bailleurs sociaux pour des actions de sécurité dans les parties communes de leurs immeubles), de renforcer le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Le candidat insiste sur la nécessaire restauration de la confiance dans les quartiers. La création d’un “Conseil des droits et des devoirs des familles” en serait l’un des outils pour responsabiliser les familles et les jeunes dans une démarche de fermeté “tout acte de délinquance doit trouver une réponse proportionnée“. Le candidat, habitant lui-même le quartier Croix-Rouge,  veut créer des unités territoriales de proximité de la Police Municipale. Il envisage aussi une police des transports en lien avec CITURA et une police équestre.

Qui dit prévention, dit aussi répression. Eric Quenard considère que Police Nationale et Police Municipale n’ont pas la même vocation. A l’une, la proximité, à l’autre le volet répression de ce dossier sécurité, même si tout le monde doit travailler ensemble. L’ancien premier adjoint d’Adeline Hazan prend l’engagement d’organiser “une commission générale” annuelle réunissant élus, magistrats et responsables de la sécurité publique au cours de laquelle se partageraient les informations sur ces sujets sous l’impulsion du Maire.

Enfin, troisième volet: la solidarité, c’est à dire l’accompagnement des victimes en formant notamment les agents municipaux à leur accueil et en se portant systématiquement partie civile de ces mêmes agents en cas de violences à leur encontre.

 

Photo © refletsactuels.fr

 

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