Immobilier: le beau bilan de Reims pour 2021

La FNAIM a publié, en ce début d’année, un point sur le marché immobilier qui confirme le rééquilibrage territorial, avec un marché moins dynamique dans les villes les plus chères et en particulier à Paris, mais beaucoup plus dynamique dans les villes balnéaires, et les villes moyennes ou les communes rurales. Reims en bénéficie largement.

La comparaison proposée par la FNAIM sur les prix au m², un an et demi avant la crise liée au COVID-19 et un an et demi après, ne laisse pas de doute sur l’impact de la crise sanitaire et des changements opérés dans les comportements des Français en matière d’immobilier. Alors que le prix au m² des maisons avant crise augmentait d’environ +6,1%, il augmente de +13% depuis mai 2020, contrairement au prix des appartements qui passe lui de + 9,1% avant la crise à +8,6% depuis. Si les grandes métropoles de province décrochent moins que Paris, elles connaissent une légère baisse de l’augmentation des prix au m², +12,4% de septembre 2018 à mars 2020 contre +10,1% depuis mai 2020. En parallèle, les villes littorales, les villes moyennes et les communes rurales tirent incontestablement leur épingle du jeu. Si les prix n’augmentaient « que » de +8,2% dans les stations balnéaires avant la crise sanitaire, ils explosent depuis avec +17,9% d’augmentation des prix. Même chose pour les villes moyennes dont la hausse des prix passe de +7,4% à +13% et les communes rurales dans lesquelles elle passe de +5,7% à +11,2%.

Dans le Grand Est, le prix moyen au M² (à fin nov 2021) s’établit à 1 708 € en hausse de 8,1% sur un an, de 14,8%  sur 2 ans  et de 20,8% sur 5 ans.
Dans la Marne, le prix moyen au m² des appartements et maisons s’établit à 2 027 € en hausse de 9,1% sur un an, de 15,6 %  sur 2 ans  et de 24,3 % sur 5 ans.

A Reims, le prix au M² (appartements et maisons) est estimé par la FNAIM à 2 743 €, soit une hausse de 11,9% sur un an. Sur 37 villes étudiées, 12 franchissent la barre des + 10 % d’augmentation. Pour la région, Reims se hisse à la 8ème place derrière Nancy (13,40%), Metz (12,1%) et devant Strasbourg (11,20%).

 

Le prix retenu est le prix net vendeur, hors droits de mutation, frais de notaire et commission d’agence. La FNAIM utilise :
✓ La base des Demandes de Valeurs Foncières (DVF*, du ministère des Finances)
✓ Les données de la société Yanport** qui couvrent environ 95% des annonces présentes sur Internet via 15 grands sites d’annonces (les prix d’offre sont retraités car plus élevés que les prix de vente).
✓ Les transactions communiquées par des agences adhérentes (les 9 000 agences FNAIM couvrent environ 23% du marché de la transaction)
✓ L’évolution sur 1 an correspond à l’écart entre la valeur la plus récente de l’indice et celle 12 mois avant (=
évolution en glissement annuel), l’évolution sur 5 ans correspond à l’écart entre la valeur la plus récente de
l’indice et celle 5 ans avant.

* DVF : Fichier « Demandes de valeurs foncières ». Publié et produit par la direction générale des finances publiques, il permet de
connaître les transactions immobilières intervenues au cours des cinq dernières années sur le territoire métropolitain et les DOMTOM. Les données contenues sont issues des actes notariés et des informations cadastrales.
** Yanport est une société spécialiste de la donnée immobilière résidentiel. La proptech détient et exploite un entrepôt de données
liées à la vente ou à la location de plus de 150 millions d’annonces publiées (maisons, appartements, locaux commerciaux, parkings).

 

Photo © fr.freepik.com

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