L’O.I.V, l’Organisation internationale du Vin, viendra-t-elle s’installer à Reims ?

L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) doit quitter ses bureaux parisiens. Reims est candidate mais elle n’est pas la seule.

L’OIV est définie, dans l’accord qui acte sa création en 2001,  comme un “organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne, du vin, des boissons à base de vin, des raisins de table, des raisins secs et des autres produits issus de la vigne“. . L’OIV a aujourd’hui pour mission de rassembler les acteurs du monde de la vigne et du vin afin qu’ils collaborent au sein du secteur. L’OIV a pour objectifs d’informer, d’assister, d’harmoniser, de normaliser et d’apporter un soutien au secteur vitivinicole. Pour ce faire, l’OIV travaille avec un réseau de plus de 1000 experts issus du monde entier. Toutes les décisions finales de l’OIV sont prises par consensus entre les États membres de l’Organisation. Les travaux menés ne sont pas destinés exclusivement aux États membres, mais également à d’autres organisations internationales ainsi qu’à l’ensemble de la filière vitivinicole.  L’OIV compte actuellement 47 États membres issus des cinq continents. Ces pays représentent 85 % de la production totale et 80 % de la consommation mondiale de vin.

Cette sorte d’Organisation des Nations Unies du vin siège actuellement à Paris. Changement de baux et locaux provisoires, l’Etat français, qui assure par convention le paiement du loyer doit trouver un nouveau point de chute à l’organisation. Paris ne semble pas être la solution et trois villes sont candidates. Elles sont emblématiques des vins puisqu’il s’agit de Bordeaux, Dijon et… Reims.

Le site vitisphère.com révèle ce jeudi matin que Bordeaux propose d’accueillir “le siège de l’OIV au sein de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI), un haut lieu de l’histoire viticole, le classement des crus du Médoc et de Sauternes y ayant été dévoilé en 1855“. Un site situé face à la Garonne en plein centre de Bordeaux,  qui aurait été visité, selon le quotidien régional Sud-Ouest, par l’OIV début mai. Toujours sur vitisphère.fr, François Labet, le vice-président du Bureau Interprofessionnel du Vin de Bourgogne (BIVB) commente « Le siège de l’OIV aurait tout son sens à Dijon, qui abrite la seule chaire d’université UNESCO dédiée à la vigne et au vin ». A Reims, on fait savoir que la “candidature est en cours d’étude à un haut niveau” sans plus de précisions. Arnaud Robinet ‘est exprimé sur twitter ce jeudi soir: “La Champagne et le Champagne, écrit le Maire de Reims, sont uniques. Notre vin est l’image de la France à l’international. La ville de Reims est pleinement mobilisée au côté des instances du Champagne et de l’Université de Reims. J’ai pu sensibiliser le PR (Président de la République) et Bruno Le Maire afin de faire le choix de Reims“. Le site de la Villa Douce, propriété actuelle de l’Université, serait un site emblématique pour cette organisation internationale.

Un dossier à suivre dans les prochaines semaines. La prochaine assemblée générale de l’OIV a lieu le 11 juillet. La France devrait prendre sa décision pour cette date.
L ‘Organisation fêterait son centenaire en 2024 dans la ville retenue !

 

Le plus petit vignoble de France

L’OIV disposait en plein centre de Paris dans l’hôtel particulier du 18 rue d’Aguesseau ( son ancien siège)  du plus petit vignoble de France, composé de plan de vignes des différents états membres

 

Photo © Avelino Calvar – Burst

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