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Nommé fin août, Vincent Stanek n’avait pas eu encore l’occasion de s’exprimer sur cette période de rentrée. Il l’a fait, ce mardi, en présentant un premier bilan.

Le Recteur évoque trois points: la laicité, les ressources humaines et la carte scolaire

La laicité

Tous les personnels (19 000 agents) ont été formés  en présentiel aux “valeurs de la République” et aux “principes de la laicité”. Cette formation s’est faite autour de 3 axes: la clareté des principes, le dialogue et la résolution dans l’application des règles concernant le port de vêtements religieux. Vincent Stanek s’est félicité de ce “moment de consensus qui montre l’attachement à l’école de la République“.  Au final, seuls quelques cas très rares ont été dénombrés et ils ont été résolus.

Les ressources humaines

Moins de 1% de postes vacants dans le second degré. C’est le chiffre que le Recteur souhaite retenir. Bilan positif expliqué en grande partie par la politique de revalorisation du métier d’enseignant. Lettres, Histoire-Géo, Anglais et Espagnol sont les matières les plus touchées par l’absence d’enseignants.

La carte scolaire

Dans le 1er degré, une baisse de 1.6 % ( soit 1 600 élèves) est enregistrée. Dans les collèges et lycées, les effectifs sont presque stables. En revanche, le Recteur se félicite d’une hausse du taux d’encadrement (ratio P/E-Professeur/Elèves).

Vincent Stanek a ensuite précisé les “lignes prospectives” de son action: “l’élévation du niveau des élèves, la construction d’une école des droits et des devoirs et la construction d’une école qui donne confiance et émancipe“. Il a conclu avec un long et grave propos sur le harcèlement scolaire, se faisant, au passage, l’accusateur implacable des réseaux sociaux. Sur ce sujet, un nouveau cadre réglementaire entre en application pour cette rentrée.

Photo ©DR