Immobilier: des prix encore en hausse à Reims

Typical French style architecture in Paris.

Le réseau d’agences immobilières Guy Hoquet a publié cette semaine les données de son observatoire GH de février 2024 spécial Grand Est. Après une année 2023 caractérisée par une stabilisation globale du marché immobilier dans la région Grand Est, les deux premiers mois de 2024 confirment cette tendance sur les mises en vente. Ce calme apparent est-il de mise dans toutes les villes de la région ? Qu’en est-il des prix/m2 moyens ? Comment le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs évolue-t-il ? Ce sont les questions auxquelles cet observatoire répond.

Le nombre de mises en vente est resté stable depuis début 2024 dans le Grand Est, quel que soit le segment de marché (appartements ou maisons), contrairement au marché national, porté par le dynamisme habituel du segment des maisons (+3.9% en 1 an). Cependant, le constat sur le volume des mises en vente est à nuancer selon les marchés locaux. Ainsi, Troyes voit son offre fortement augmenter en 1 an (+16.2%), comme Nancy (+11%) puis Mulhouse (+5.2%) ou encore la capitale régionale, Strasbourg, à +3.1%. Dans le même temps, Metz reste stable (-0.4%) quand Reims et Colmar subissent une forte contraction de l’offre avec respectivement -15.5% et -25.9% de biens anciens mis sur le marché au cours des deux derniers mois.

Dans ce contexte de stabilité générale de l’offre, le Grand Est voit en 1 an la valeur de son prix/m2 moyen afficher une légère hausse (+1.4%), suivant la tendance nationale (+1.3%). La région atteint ainsi les 2 105 €, ce qui en fait l’une des régions françaises les plus accessibles pour les acquéreurs, derrière la Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire. Et là encore, derrière la tendance globale s’affichent des situations très diverses selon les villes étudiées dans l’Observatoire GH. Ainsi, en janvier-février 2024 par rapport à janvier-février 2023, les prix/m2 moyens progressent à Troyes (+7.7%), à Reims (+4.2%) ou encore à Strasbourg (+1.7%), quand ils sont stables à Nancy (-0.5%) et à Mulhouse (-0.8%) et qu’ils affichent une baisse plus ou moins marquée à Metz (-1.4%) et Colmar (-5.3%).

En raison de la légère hausse des prix/m2 moyens, les acquéreurs ont logiquement perdu un peu pouvoir d’achat immobilier en ce début 2024 : -1m2 en moyenne pour la région, comme pour la France métropolitaine. Par conséquent, ils doivent faire des choix en fonction de leurs besoins et de leurs envies. En effet, pour un budget fixé à 200 000 €, Ils peuvent espérer acheter 47m2 à Strasbourg mais 109m2 à Mulhouse et 67 m2 à Reims.

Si les volumes de vente n’ont que très peu évolué au global sur la région Grand Est, la valeur des biens a continué de progresser. Une hausse mécanique liée à l’insuffisance de l’offre de logements disponibles par rapport à la demande grandissante, sur l’ensemble du territoire. Mais la région Grand Est reste l’une des plus attractives pour les acquéreurs, étant donné la valeur accessible de ses logements” analyse Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier.

 

Photo © fr.freepik.com/TravelScape

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