Catherine Vautrin, la politique entre passion et raison

1ère Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, 3  mandats ministériels, 2 mandats législatifs, Député de la Marne, Conseillère municipale d’opposition à Reims … Tentative de portrait, par petites touches, d’une Rémoise et politique à 100%.

« La politique, je suis née avec.  J’ai fait la campagne des présidentielles pour Jacques Chirac en 1981, j’avais  19 ans. Mon premier mandat remonte à 1983, aux côtés de Jean Falala à la Mairie de Reims. J’avais 22 ans. Je suis née à Reims, de parents marnais. C’est en 1999 que j’ai décidé de faire de la politique mon métier à plein temps. Entièrement rémoise depuis toujours et entièrement politique, depuis 12 ans.
J’ai un sale caractère parce que je défends mes convictions et que je suis déterminée. Prendre un engagement, c’est aller au bout de cet engagement quoi qu’il en coûte. Indisciplinée ? Oui, parfois et par devoir. La politique ne reconnaît que les vainqueurs. C’est dur, mais c’est ainsi. Parfois on gagne et parfois on perd. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une fin en soi mais du prélude au respect de ses engagements. Vainqueur ou vaincu, il faut immédiatement se mettre et se remettre au travail.
Faire de la politique, c’est s’intéresser à l’avenir et non aux querelles du passé. Mon intérêt politique c’est Reims quand je suis dans ma ville et la France quand je suis à l’Assemblée Nationale. Quand je me suis présentée aux élections municipales contre Renaud Dutreil,  je savais que je me battais pour l’avenir de Reims. Moi, je suis restée à Reims, lui non ! C’était mon devoir de me présenter contre lui. Aujourd’hui, comme hier, j’ai un projet pour ma ville et je me bats pour ce projet.
Oui, la politique est un métier. Quand on est élu il faut y aller à fond. Dans le cas contraire, ce sont les électeurs qui sifflent la fin de la partie. Je n’ai pas envie, un jour ou l’autre, de me dire que j’aurais pu faire plus ou mieux. C’est une question de probité vis-à-vis de ceux qui nous font confiance. La politique, c’est du plein temps ou rien. Je ne suis pas du genre à remettre les dossiers à plus tard. Je n’ai  pas envie de tricher, encore moins de mentir. Contrairement à une mode malsaine qui circule dans l’opinion public, j’estime que la politique peut-être propre et donc au service du citoyen.
Ce que je veux ? Porter mon statut de femme, de mère de famille et mon intérêt aux autres à fond. Ce que je cherche ? Que les Rémois sachent que je me bats pour une ville plus juste, plus dynamique, plus ambitieuse pour l’avenir de ses habitants. J’ai une vraie passion pour Reims.  Ce que j’aime dans la vie ? Ma famille par-dessus tout ! Seule ma famille pourrait, selon les circonstances, me faire abandonner la politique. Ma vie personnelle ? … ».

Anti people, Catherine Vautrin. Un silence commençait à  s’installer quand elle dit aimer la musique et quand elle ouvre des grands yeux passionnés en évoquant la Corse, son jardin secret, quelque part au dessus du golf de Sagone, entre mer et montagne…  Quand elle s’enflamme en affirmant : « Je fais la cuisine, moi ! ». Je fais, donc j’aime.
A ce moment de l’entretien, j’aurais aimé m’attarder sur la recette du veau aux olives, mais voilà Catherine Vautrin, Première Vice-présidente de l’Assemblée Nationale monte au perchoir dans quelques minutes. La patronne, ce Mardi, c’est elle.
Quelques secondes volées, le temps d’évoquer son mandat national. « Le travail à l’Assemblée Nationale ? Parfois, des moments de véritable démocratie et de pacte républicain devant les grands dossiers et les grands enjeux pour la France. Je regrette la fausse image que les Français peuvent se faire du travail législatif et notamment au  travers de certaines séances télévisées des questions au Gouvernement. Les textes de loi solides, abordés par des spécialistes et très discutés, par delà les clivages  droite et gauche, sont plus nombreux qu’on ne l’imagine. C’est aussi cela le travail à l’Assemblée Nationale ».
Dans l’immédiat, les présidentielles et les législatives dans la foulée, puis les municipales en 2014, demains et lendemains électoraux, chargés d’urgence et de sérénité, de confiance et de détermination.  La passion et la raison, deux moteurs de la politique extrêmement compatibles. Chaque chose en son temps. Et dans la clarté cette fois-ci, semble-t-il, puisqu’elle conclut : « Et pour les prochaines municipales, j’ai l’investiture de l’UMP ». La légitimité, enfin, après les couleuvres ?

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4 Commentaire(s) sur "Catherine Vautrin, la politique entre passion et raison"

  1. Tentative de portrait? Je dirais plutôt de brosse à reluire, ceci est juste de la publicité gratuite pour l’UMP locale, qui ici ne nous dit rien sur elle à part qu’elle aime cuisiner…c’est sûr que ça me donnera envie de voter pour elle.
    A quand des portraits d’autres politiques du coin (et autre qu’UMP)?
    Pour ceux qui veulent une présentation objective de Mme Vautrin, go Wikipédia

  2. Pour qui elle se Prend? Quelle légitimité à Part la responsabilité d’avoir fait passe la ville à gauche! Aucun resPect pour sa famille politique. Du balai on veut du sang neuf!

  3. qui a vu cette femme acharnee travailler ne peut se permettre de la dejuger!
    C est mon cas, je l’apprecie beaucoup et je ne fais pas de politique. Elle a la reconnaissance du monde economique, celui qui travaille comme elle à l’avenir de la France! Et si j’en faisais, je dirais que c’est l’autre arriviste qui a fait basculer Reims à gauche!
    Bravo Madame, on a besoin de gens comme vous.

  4. STOP AU CUMUL DES MANDATS!!!
    DU SANG NEUF ET VITE

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