Ce vendredi après-midi, une nouvelle étape de la construction du futur CHU de Reims a été franchie avec la pose de la première pierre du bâtiment 1.
Pour la circonstance, Dominique DE WILDE, Directrice générale était entourée d’Arnaud ROBINET Président du Conseil de surveillance, du Pr Philippe RIEU Président de la Commission Médicale d’Etablissement, du directeur adjoint de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et du Préfet de la Marne. Chacun a pris la parole pour rendre hommage aux soignants dans cette période particulièrement difficile pour eux et pour se féliciter de l’avancée de ce projet, fruit de l’intelligence collective, a-t-on entendu à plusieurs reprises.
© CHU de Reims-Groupe 6
C’est en 2029 que devrait se terminer ce gigantesque chantier avec la destruction de l’hôpital Robert Debré. Validé en 2015 par le Ministère de tutelle, l’ensemble a été imaginé par l’agence d’architecture Groupe 6 et, en particulier, par Geneviève Carini, architecte associée et spécialiste des projets de santé. On lui doit notamment la réalisation de l’important projet hospitalier de Strasbourg, constitué d’un plateau médico-technique et locomoteur et de l’Institut régional du cancer mais aussi la Cité sanitaire de Saint- Nazaire (2012) et la réalisation du Pôle mère-enfant du CHU de Limoges (2006).
Le nouvel hôpital sera réalisé en 3 phases ( et même quatre si l’on compte la phase “0” de construction (terminée) des deux pôles “odontologie” et “biologie”. La phase 1 est dédiée majoritairement à l’activité chirurgicale et regroupe l’ensemble des composantes du plateau technique (bloc opératoire, Imagerie et soins critiques : réanimation et soins intensifs). Elle accueillera 472 lits. La seconde phase est en cours d’arbitrage à Paris pour porter la capacité du bâtiment à 385 lits (334 prévus actuellement). Enfin, en phase 3, l’actuel hôpital Robert Debré, inauguré en 1976 par Simone Veil alors Ministre de la santé, sera détruit et sera remplacé par des espaces verts, des parkings et un nouvel espace d’accueil.
Au total, ce sont environ 400 millions € qui seront investis dans ce projet à la pointe de l’innovation dans son domaine.
Arnaud Robinet émet des réserves sur les objectifs d’Olivier Véran
Dans son allocution à l’occasion de cette pose de première pierre, le Maire de Reims, très en pointe sur ce sujet, s’est étonné des objectifs “impossibles” en matière de vaccination du Ministre de la santé. Celui-ci a annoncé le jeudi 14 janvier, l’élargissement, dès le 18 janvier, de la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 aux personnes à risque, soit 800 000 personnes de plus. Or, dit Arnaud Robinet en citant un exemple local, si tout est prêt pour vacciner 1 000 personnes par jour dans le Grand Reims mais il n’est prévu que 3 000 doses de vaccins …par semaine et pour la Marne. Le Directeur adjoint de l’ARS Préfet lui a curieusement répondu qu’il pouvait y avoir des problèmes dans “les capacités de production et donc dans les flux de livraisons“. Quant au Préfet, Représentant de l’Etat, il a lancé “on sera au rendez-vous de ces vaccins, on a relevé le défi, on va y arriver !“
Photo ©refletsactuels.fr
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